Espace web

Web est emprunté à l’anglais web, abréviation de world wide web « filet, réseau ». Créés en 1990, le système et le mot désignent la partie d’Internet qui regroupe tous les sites du réseau mondial et qui repose sur le principe des liens hypertextes, permettant la recherche d’information, l’accès à cette information et sa visualisation: surfer sur le Web. Il fournit www figurant au début des adresses de sites.

La graphie avec majuscule initiale s’impose en français pour souligner le caractère unique du Web, considéré comme nom propre: page Web, écriture Web, carnet Web, synonyme de blogue.

Toutefois, la graphie avec minuscule dénote que le mot et ses composés sont traités, de plus en plus, comme noms communs, le web constituant une ressource Internet parmi d’autres: adresse web, webmestre, webcaméra et sa forme abrégée, webcam, webdiffusion, conférence web, qui devient visioconférence web lorsque les ordinateurs sont équipés pour permettre des communications visuelles.

On peut l’utiliser en association avec les prépositions dans et sur: dans le Web, sur le Web.

Son usage, plus courant que la Toile, son équivalent français, s’explique par le fait que le mot est court, simple et qu’il s’intègre facilement à notre langue sur le plan phonétique.

 

Devoir

En informatique, quel terme recommandé par l’Office québécois de la langue française décrit un défaut de conception de logiciel ou de matériel se manifestant par des anomalies de fonctionnement?

B _ _ _ _

Réponse

Bogue, forme francisée de bug « insecte ». Le terme anglais est attribué à la pionnière de l’informatique, Grace Hopper, qui, en recherchant la cause d’une panne d’ordinateur, finit par l’attribuer à une mite piégée entre deux contacts de relais. En français québécois, le mot a fourni boguer, « introduire des bogues aux fins d’essai des logiciels », à ne pas confondre avec bogey « résultat d’un trou joué en un coup de plus que la normale au golf » et boghei, « voiture d’été hippomobile et découverte », attesté depuis 1904 dans la littérature québécoise. Bogue a aussi produit les composés débogage, débogueur et déboguer.

 

 

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