Congé est la réfection de comgiet en ancien français. Aboutissement, par évolution phonétique, du latin commeatus qui signifiait « ordre de marche », « permission de circuler » dans la langue militaire des Romains.
En français moderne, son premier sens est « permission de partir » réalisé dans les locutions usuelles donner congé « autoriser le départ » et prendre congé « saluer les personnes à qui l’on doit le respect avant une absence de quelque durée ». Par euphémisme, prendre congé de la vie signifie « mourir de mort naturelle ou par suicide ».
Le mot passe de l’activité militaire au domaine de la vie professionnelle par la juridiction du travail, l’obligation et la permission étant de nature collective, contractuelle ou réglementaire: demander un congé, accorder un congé, être en congé, la période durant laquelle vaut cette permission, congé de maladie, congé de maternité, congés mobiles.
En Nouvelle-France, il désigne une permission officielle accordée par le roi ou son représentant: congé de traite de la fourrure.
Le verbe congédier « renvoyer, mettre dehors » et congédiement « action de congédier » constituent des québécismes de fréquence. En français standard, ils sont jugés vieillis et remplacés par les synonymes licencier et licenciement.
Devoir
Trouvez quatre mots ayant une finale en –gé d’après leur définition.
| Définition | Mot |
| Personne participant à une insurrection, qui se révolte, qui conteste une autorité | |
| Tenue légère qu’on porte généralement dans l’intimité | |
| Opinion hâtive et préconçue souvent imposée par le milieu, l’époque, l’éducation |
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| Personne que l’on prend sous sa protection |
Réponse
| Définition | Mot |
| Personne participant à une insurrection, qui se révolte, qui conteste une autorité | Insurgé |
| Tenue légère qu’on porte généralement dans l’intimité | Négligé |
| Opinion hâtive et préconçue souvent imposée par le milieu, l’époque, l’éducation | Préjugé |
| Personne que l’on prend sous sa protection
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