Ici est le dernier bouton

La plupart des chemises sont conçues pour être boutonnées à l’aide de boutons à deux, quatre ou même trois trous, lesquels sont généralement ronds et plats. Ils adoptent cette forme parce qu’ils doivent se glisser dans des fentes surpiquées appelées boutonnières afin d’y rester bloqués et de maintenir la chemise fermée. Situation qui peut s’avérer problématique lorsque l’étoffe se tend trop pour couvrir, par exemple, une ample bedaine de bière.

L’usage du boutonnage est régi depuis le 17e siècle. Les boutons à gauche, les boutonnières à droite pour les femmes. Car les femmes du monde étaient habillées par une servante et que les boutons étaient cousus pour que la servante puisse les attacher facilement face à leurs maîtresses. Les boutons à droite, les boutonnières à gauche pour les hommes. Car les hommes s’habillaient eux-mêmes, qu’ils portaient le plus souvent l’épée à gauche pour dégainer avec la main droite et que le boutonnage du vêtement ne devait pas gêner l’accès à l’arme.

Les boutonnières, tant pour les femmes que les hommes, sont verticales. L’amélioration la plus notable en matière de boutonnage concerne l’orientation des boutonnières. Elles sont verticales mais la dernière fente est souvent horizontale. Du moins sur les chemises d’hommes. Histoire d’éviter les tâtonnements de bas du corps et de révéler clairement qu’ici est le dernier bouton.

Répondre au devoir ou commenter