Ah! les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles

Guy Lafleur et moi avons deux choses en commun: le même âge et un coeur qui bat à 40 pulsations/minute. Mais comme il s’est dépensé davantage que moi, en jouant longtemps au hockey et en courant la galipote, le Démon blond doit aujourd’hui utiliser le Circulation Booster Revivitive pour activer la circulation sanguine dans ses jambes; pas moi, lalalère.

Malgré que nous disposions tous les deux d’un coeur d’athlète, un animal nous bat largement tous les deux sur ce plan. C’est ce que j’ai appris en regardant une émission diffusée l’après-midi. Car travailler la nuit offre certains avantages: éviter les heures de pointe et les embouteillages en auto et dans le métro; magasiner en ne croisant quasiment personne dans les centres d’achat, sauf des retraités amateurs de dame de pique (pour les plus jeunes, c’est un jeu de cartes) attablés dans les aires de repos; écouter les émissions de télé aux heures de faible écoute.

D’accord, certains titres me laissent totalement insensibles: Chirurgie botchée, La vie à 600 livres, Ma gardienne est un vampire. Mais d’autres attirent mon attention: Découverte, La semaine verte, Océania, Animo, On s’aime en chien, N’ajustez pas votre cerveau, Contact animal, Expédition faune, L’animal en nous.

C’est en regardant l’une de ces émissions que j’ai appris que le coeur du crocodile d’Australie, le plus grand sur la planète, bat à … une pulsation/minute lorsqu’il se trouve immergé dans l’eau. Et puis, il peut rester dans le creux une heure sans respirer, surpassant largement mon record homologué de 20 secondes. En plus, il peut prendre de grosses bouchées sans risquer de s’étouffer, comme nous avec un os de poulet. Une grand yeule, peut-être, mais aussi un grand athlète.

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