Bouillon de culture

Le mot culture est issu du latin cultura « action de cultiver la terre » et, au figuré, « action d’éduquer l’esprit ». En vieux français, il s’écrit couture, une forme conservée en France dans quelques parlers septentrionaux et en Normandie où il a fourni les noms de famille Couture et Lacouture.

Par extension, le mot décrit l’action de tirer du sol les végétaux utiles à l’homme: agriculture; et, ultérieurement, l’élevage de certains animaux: culture des huîtres; puis l’action de faire croître des micro-organismes en milieu approprié: culture in vitro.

À la fin du 18e siècle, la traduction du terme allemand kultur chez Kant introduit le sens de « civilisation envisagée dans ses caractères intellectuels »: culture gréco-romaine. Plus tard, sous l’influence conjuguée de l’allemand et de l’anglais, culture reçoit sa définition ethnologique et sociologique d’« ensemble des formes acquises de comportement dans les sociétés humaines »: culture d’entreprise.

Au 19e siècle apparaissent la majorité des composés en –culture, –culteur et –cultrice, se rapportant au sens concret du mot: apiculture, arboriculteur, horticultrice.

Tous les dérivés du sens intellectuel du mot datent du 20e siècle: culturel, interculturel, transculturel, culturalisme, culturellement, acculturation, contre-culture. Culturisme et culturiste se sont spécialisés pour évoquer une forme de développement de la musculature, donnant lieu à une esthétique du corps plutôt artificielle.

 

Devoir

Trouvez le mot qui complète ces clichés littéraires.

Il y en a deux sortes : gentille ou méchante. Une gentille p _ _ _ _ _  effleure. Une méchante p _ _ _ _ _  frappe, envahit. La gentille p _ _ _ _ _  habite, la méchante p _ _ _ _ _  hante. En groupe, les gentilles p _ _ _ _ _ s trottent, courent, volent. On peut les laisser vagabonder en toute tranquillité. Les méchantes p _ _ _ _ _ s se pressent, grouillent ou roulent. Il faut les combattre, les repousser, les balayer, les chasser. Gentilles ou méchantes, il arrive qu’on s’y perde.

Réponse

Il y en a deux sortes : gentille, méchante. Une gentille pensée effleure. Une méchante pensée frappe, envahit. La gentille pensée habite, la méchante pensée hante. En groupe, les gentilles pensées trottent, courent, volent. On peut les laisser vagabonder en toute tranquillité. Les méchantes pensées se pressent, grouillent ou roulent. Il faut les combattre, les repousser, les balayer, les chasser. Gentilles ou méchantes, il arrive qu’on s’y perde.

 

Répondre au devoir ou commenter