Goodbye, Mr. Chips

J’avais 18 ans quand le film Goodbye Mr. Chips est sorti au cinéma. C’était en 1969. Je l’ai revu quelques fois depuis à la télé et, tout récemment, à Cinépop. Toujours avec le même plaisir.

C’est l’histoire, comprends-tu, d’un professeur de langues mortes, Arthur Chipping, joué par Peter O’Toole, et d’une chanteuse de cabaret, Katherine Bridges, jouée par Petula Clark, que tout sépare mais qui tombent amoureux l’un de l’autre lors d’un voyage à Pompéi. Elle met fin à sa carrière pour l’épouser et le rejoindre dans son collège anglais. Dans ce milieu plutôt guindé, des langues sales menacent de faire perdre son emploi à M. Chips en évoquant le passé discutable de sa femme. Dans l’une de mes scènes préférées, elle s’enfuit pour ne pas faire du tort à son mari. Il part la chercher car c’est la femme qu’il aime, la seule qu’il aimera jamais. Il la retrouve chez une autre actrice où elle s’est réfugiée:

Mme Chips: « Que fais-tu ici? Tu as cours aujourd’hui.
M. Chips: « J’ai pris deux semaines de congé pour te chercher. »
Mme Chips: « Mais, en 20 ans, tu n’as jamais manqué un seul cours. »
M. Chips: « J’aurais pris toute ma vie.

Parfois les mots sont plus forts que les émoticônes.

 

 

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