L’amour dure trois ans

Roman de Frédéric Beighbeder. Je ne capote pas sur l’auteur ni sur le roman. Pour expliquer sa thèse, il indique que sur 558 types de sociétés humaines, 24 % seulement sont monogames. Et que la plupart des espèces animales sont polygames. J’ignore où il prend ses indicateurs. Sûrement pas auprès de Statistique Canada.

Le titre est assez clair. C’est l’histoire, comprends-tu, d’un gars qui croit qu’aucune relation amoureuse ne dure plus de trois ans. Voici les passages que j’ai annotés dans le livre.

(Comment il définit cette fameuse boucle)
Passion-Tendresse-Ennui, cycle de trois paliers qui durent chacun une année.
La première année, on achète des meubles.
La deuxième année, on déplace les meubles.
La troisième année, on partage les meubles.

(Sa première demande en mariage)
Les garçons comme moi, qui se sont trouvés moches dans leur enfance, sont en général tellement étonnés d’arriver à séduire une jolie fille qu’ils la demandent en mariage un peu vite.

(Suivie de sa première séparation)
C’est elle qui a demandé le divorce: juste retour des choses, puisque c’est moi qui l’avait demandée en mariage.

(Quand il rencontre Alice au moment où il est encore avec Anne, sa femme)
J’ai pris ta main comme un objet précieux.

(Pour résumer les relations qu’il peut entretenir avec sa légitime et sa maîtresse)
Les époux dînent, les amants déjeunent.

(L’après-Alice en parlant d’une serveuse qui lui sert un drink)
Elle ressemble à Alice, dis-je. Si je couchais avec elle, je serais quand même fidèle.

Bon, il semble qu’on ait tourné un film à partir du roman. Film que je n’irai pas voir.

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