Tempête de neige

Le verbe neiger est issu du latin nivicare, attesté au 4e siècle sous la forme nivit, un dérivé de nix et nivis qui contiennent la racine indoeuropéenne nigwh ou snigwh « neige », que l’on retrouve dans les lettres /sn/ de l’anglais snow.

Neige est son principal dérivé. Il désigne la vapeur d’eau atmosphérique congelée qui s’agglomère sous forme de fins cristaux blancs : flocons de neige. Qui, en tombant, forment une surface dure, épaisse, croûteuse, fine, fondante, fraîche, glacée, lourde, molle, poudreuse, éblouissante.

Le mot connaît de nombreux emplois analogiques et symboliques dès le moyen français. La locution blanc comme neige, exprime une idée de fragilité et d’innocence; fondre comme neige au soleil signifie « se dissiper rapidement. » Une boule de neige, antérieurement pelote de neige, fait allusion à la propriété qu’a la neige de s’agglomérer, d’où au figuré, l’expression faire boule de neige « s’accumuler ». On relève aussi chute de neige, fonte des neiges, neige artificielle, classe de neige, bonhomme de neige, train de neige, un train spécial ayant pour destination des stations de sports d’hiver dans les montagnes aux neiges éternelles.

L’adjectif neigé « couvert de neige » a été remplacé par enneigé. Par préfixation, suffixation ou composition sont formés enneiger, enneigement, neigeux, perce-neige, chasse-neige, motoneige, pneu à neige. Le diminutif neigeoter « neiger faiblement » est moins usuel que pleuvoter.

Dans l’argot des malfaiteurs, la neige évoque la cocaïne.

 

Devoir

En cuisine, par analogie à la blancheur de la neige, quel est ce mets qui évoque également les pics alpins couverts de neige?

  • Banc de neige
  • Flan des neiges éternelles
  • Œufs à la neige

Réponse

Malgré son nom, les œufs à la neige est un dessert qui se déguste à la température ambiante.