Tique, taque, tuque

Le mot tuque est issu du préroman tukka « colline ». Variété de toque « coiffe de forme ronde », il dénomme en France, au 17e siècle, un abri élevé à l’arrière d’un navire. Il a signifié « montagne; hauteur pointue » dans les parlers des Hautes-Pyrénées.

Dans les dictionnaires, le mot est désormais attesté comme québécisme. Au Québec, il désigne, depuis 1659, un bonnet tricoté, souvent en laine, serré à la tête, parfois à bords roulés et surmonté d’un pompon, que l’on porte pour se protéger du froid. La tuque est traditionnellement associée au folklore québécois et est l’un des symboles des Patriotes.

Mais sa forme conique a évolué et le mot qualifie différents types de bonnets d’hiver dont la matière et l’aspect varient selon les tendances de la mode: tuque poteau-de-barbier, « longue tuque rayée blanc et rouge pendouillant sur le côté ».

Le mot s’applique aussi à un « bonnet de nuit » bien que ce sens ait vieilli, et à une friandise: tuques de chocolat.

L’expression en avoir plein sa tuque signifie « en avoir assez ». Attachez votre tuque (avec de la broche) veut dire « accrochez-vous bien ». On rencontre aussi caler sa tuque, tirer sa tuque et tenir sa tuque.

 

Devoir

L’explorateur François Verreault décrit l’endroit ainsi en 1823 : « un portage nommé Ushabatshuan (le courant trop fort pour le sauter). Les voyageurs le nomment la Tuque, à cause d’une montagne haute, dont le pic ressemble à une tuque. Ce portage est d’une lieue, avec des fortes côtes à monter ». Cent quatre-vingt-dix-sept ans plus tard, quel est le gentilé des habitants de La Tuque?

Latuquois, Latuquoise
Tuquois, Tuquoise
Ushabatshuanois, Ushabatshuanoise

Réponse

Latuquois, Latuquoise

 

Répondre au devoir ou commenter