Après-ski

Ski est emprunté au norvégien ski (prononcé chi), issu de l’ancien scandinave skid « billette de bois fendu ».

Le mot, relayé par l’anglais et l’allemand, se répand en Europe à la fin du 19e siècle et désigne des lames de bois allongées, à l’extrémité relevée, servant à glisser sur la neige, concurrençant puis éliminant dans ce sens patin, patin norvégien et ski norvégien.

Dès 1892, le mot désigne, par métonymie, l’activité sportive donnant lieu à diverses expressions: ski de piste, ski de slalom, ski de fond, ski nordique, ski de randonnée, ski de montagne, ski alpin, ski de descente, ski acrobatique, saut à ski et ski nautique, pratiqué sur l’eau.

Le verbe skier a donné les dérivés skieur et skiable. Le composé téléski se dit d’un remonte-pente pour skieurs. Après-ski désigne la période de repos qui suit la pratique de l’activité, le bottillon que l’on chausse quand on ne skie pas et, par extension, des chaussures fourrées. Un porte-skis est le dispositif fixé au toit d’une voiture pour transporter des skis.

Au Québec l’expression familière « Où c’est que tu t’en vas avec tes skis? » signifie « Où vas-tu? Que fais-tu là où tu n’as pas d’affaires? ».

 

Devoir

Quel autre mot norvégien désigne une façon de skier puis une épreuve de ski consistant en une descente sinueuse avec passage obligatoire entre plusieurs paires de piquets appelés « portes »?

Réponse

Slalom. Le verbe slalomer, « effectuer un parcours en slalom », est employé au sens propre et au figuré pour « louvoyer ». Il a formé slalomeur, qui a éliminé la forme anglaise slalomer vers 1935.

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