En vrac

Vrac est la réfection de waracq, un emprunt au néerlandais wrac, wraec « gâté, mal salé ». Au 17e siècle, le mot désigne du hareng mis dans des barils sans y être rangé par lits, « sec, essuyé et bien conditionné », note Nicot dans Le Thresor de la langue française en 1606. En moyen français, hareng waracq signifie « hareng de qualité inférieure ».

La locution en vrac s’emploie d’abord en parlant du poisson puis, plus largement, de produits, d’objets réunis ou transportés pêle-mêle, sans emballage, sans être arrimés ou contenus dans des sacs, des caisses: marchandises en vrac. Au figuré, elle signifie « en désordre »: idées en vrac. Par extension, elle se dit techniquement pour « au poids » opposé à « en paquet »: croustilles en vrac.

Le mot, comme substantif masculin, désigne une marchandise qui n’est pas emballée ou conditionnée durant son transport ou sa distribution et le mode de production d’articles sans marque: transporteur de vrac.

Le dérivé vraquier est un navire transportant des produits en vrac.

Au Québec, le mot est signalé, en 1969, comme juron, remplaçant « viarge » : « Mon vrac! Je vas t’apprendre à qui tu parles! »

 

Devoir

Les deux expressions suivantes ont la valeur de « désordre, confusion, pagaille ». Sauriez-vous les reconnaître… sans leurs voyelles?

S_ns d_ss_s d_ss__s
L_ d_ _ble _st _ _x v_ch_s

Réponse

Sens dessus dessous
Le diable est aux vaches

Répondre au devoir ou commenter