Festivaleries

Festival est issu de l’anglais festival, « période de fête », bien que cette langue l’ait emprunté au français médiéval festival, « de fête, joyeux », dérivé du latin festivus, « où il y a une fête, divertissant ».

Ce sens premier est considéré comme vieilli en français standard, sauf au Québec où il revêt les valeurs de « période de réjouissances » et « activité commerciale festive ».

Ces célébrations ont lieu particulièrement l’été sur des thèmes variés : festivals de la crevette, de la gourgane, du gibier, du homard, de l’oie blanche, des guitares du monde, du country rétro, des fromages, de la truite mouchetée, des jardins, des camionneurs, de la gibelotte, des percussions, du bleuet, du cochon, du fermier, de l’épi, du bœuf.

Le sens usuel du mot est « manifestation musicale »: Festival de Bayreuth. Par extension, il s’applique à d’autres formes artistiques: Festival de Cannes, Festival de l’humour, Festival de contes et légendes en Abitibi-Témiscamingue. Par figure, particulièrement en sports, il décrit le talent de quelqu’un, une brillante performance: festival offensif.

Les adjectifs festivalesque et festivalien signifient « qui appartient à un festival » et festivalier « qui fréquente les festivals ». Le substantif festivaleries s’applique à des « faits relatifs à un festival ».

 

Devoir

La racine latine fes– a produit festival, fête et ses dérivés directs fêter, fêtard, festoyer. Trouvez trois autres mots exprimant cette même idée de célébration qu’elle a aussi formés.

Réponse

Les Latins observaient un jour de repos tous les neuf jours en l’honneur des dieux. Un grand marché se tenait ce jour-là, appelé feriae de l’ancienne forme fesiae. Le mot devient feria « fête locale annuelle », comme dans Feria du vélo, puis foire, « manifestation commerciale ». Dérivé de festa, le diminutif italien festino « repas de fête » devient festin quand il passe au français. Enfin, le latin festivitas a produit festivité et festif.

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