Prêt à partir

Partir est issu du latin classique partiri « diviser en parts ».

Ce sens est concurrencé puis éliminé par partager et par ses préfixes verbaux répartir, impartir et départir.

Il survit toutefois dans la locution vestige avoir maille à partir qui s’est fixée au 17^e siècle. La maille – la moitié d’un denier – était la plus petite monnaie sous les Capétiens, donc indivisible. La locution signifie littéralement « se quereller au sujet d’un partage impossible ».

Cette notion de « diviser » a donné, par dérivation, le sens de « se séparer » qui apparaît d’abord à la forme pronominale se partir de, remplacée par sa forme simple partir « quitter un lieu, s’éloigner, s’en aller, fuir, décamper, déserter, déguerpir, s’éclipser, disparaître, déménager, émigrer ».

Le verbe a aussi le sens de « passer de l’immobilité au mouvement »: partir au galop. Il exprime l’idée de « jaillir » en parlant d’un projectile. Au figuré, il signifie « provenir de, émaner de » en parlant de choses concrètes mais aussi sur un plan abstrait: partir d’un principe. Par métaphore, il signifie « mourir »: partir de ce monde.

Devoir

Les verbes intransitifs sont des verbes qui ne peuvent être suivis d’un complément direct. Par exemple, arriver, mourir et progresser sont toujours intransitifs parce qu’on ne peut jamais « arriver, mourir ou progresser quelque chose ou quelqu’un ». Il en est de même pour le verbe partir lequel, au Québec, est pourtant utilisé de manière transitive. Pour chacune des expressions familières suivantes, sauriez-vous trouver un verbe plus spécifique?

Réponse