Pause-café

Le caféier est un arbuste originaire d’Abyssinie, ancienne Éthiopie. La coutume de consommer ses grains, torréfiés et infusés sous forme de boisson excitante et tonique, se répand dans le monde musulman à la fin du 15e siècle à partir du Yémen dont une ville, Moka, donne son nom à une prestigieuse variété. Le café circule ensuite, par le commerce, dans plusieurs pays d’Europe.

Le mot est issu de l’arabe qahwa mais prononcé à la turque, kahvé, par l’intermédiaire du vénitien caffè. Après la fève et le breuvage, il désigne le moment du repas où l’on prend le café, après les desserts et avant les alcools, ainsi que le lieu public où l’on consomme ce breuvage, puis d’autres boissons.

Il donne lieu à plusieurs syntagmes: plantation de café, moulin à café, cuiller à café, tasse de café, café filtre, café noir, café crème, l’alcoolisé café irlandais, le préféré de ma petite Hélène, mon ex-collègue, qui en ingurgitait cinq ou six sans sourciller quand nous célébrions la Semaine des secrétaires dans un restaurant de la rue Laurier, alors que je sirotais modérément un café au lait.

Parmi ses dérivés figurent cafetière, cafetier « tenancier d’un café », caféine, décaféiner, cafétéria, un emprunt à l’anglo-américain cafeteria, lui-même pris à l’espagnol du Mexique cafeteria « salon de café ».

Certains corrigent l’amertume du breuvage par l’ajout de sucre, mot d’origine indienne, çârkara en sanskrit, mais parvenu en français par l’arabe sukkar qui l’ont découvert en Égypte.

 

Devoir

Que signifie la jolie expression consoler son café?

Y verser de l’alcool.
Le noyer dans du lait.
Parler tout seul après une peine d’amour.

Réponse

Ajouter de l’alcool au café. Expression tirée de l’argot parisien mais habitude normande établie depuis le 19e siècle.

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