Premiers flocons

Le mot flocon, de l’ancien français floc « petite houppe », est issu du latin floccus « flocon de laine ».

Il désigne une petite masse peu dense d’une matière légère, de forme à peu près sphérique, d’abord une petite touffe de fibres textiles: flocon de laine, flocon de coton, flocon de soie; et, par extension, des particules en suspension dans l’air: flocons de fumée, flocons de brume, flocons de neige. « Les flocons d’écume, volant de toutes parts, ressemblaient à de la laine » (Victor Hugo, Les travailleurs de la mer, 1866).

Par analogie de forme et de consistance, il s’emploie en médecine, au pluriel, pour désigner un corps léger que des malades croient apercevoir devant leurs yeux, et qu’ils cherchent à saisir ou à éloigner.

En cuisine, il s’applique à des grains de céréales séchés: flocons d’avoine. Les dérivés sont assez nombreux: floconneux, « qui a l’aspect de flocons », floconner, « former des flocons », floconné, floconnant, floconnement, « formation de flocons; état de ce qui floconne », flocage, floche, « amas floconneux », floquer.

En chimie, la floculation désigne le rassemblement sous forme de petits flocons, des particules d’une solution colloïdale et floculer « précipiter par floculation ».

 

Devoir

Le verbe floconner, d’emploi littéraire, signifie « se former en flocons ». Mais quel a été son premier usage au 15e siècle?

  • Fabriquer un habit avec de la laine.
  • Bourrer un oreiller de petites touffes de laine (prélude aux batailles d’oreiller).
  • Se lancer des houppes de laine par la tête (jusqu’à ce que mort s’ensuive).
  • Coller de petites huppes de matière textile sur à une surface.
  • Raser les cheveux de quelqu’un ne lui laissant que quelques touffes de poils hérissés.

Réponse

Fabriquer un habit avec de la laine.

 

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