Bachi-bouzouk, cercopithèque, iconoclaste

Le mot icône est un emprunt au russe ikona, du grec byzantin eikona, issu du grec classique eikôn « image ».

Il décrit une peinture religieuse sur panneau de bois dans les églises de rite chrétien oriental: icône de Notre-Dame de Vladimir, en Russie.

Calque de l’anglais icon, il désigne le symbole graphique affiché sur l’écran d’un ordinateur correspondant, au sein d’un logiciel, à l’exécution d’une tâche: icônes « copier coller ». Il décrit, par un signe, le rapport de ressemblance avec la réalité: icône d’une maison.

L’élément icon- a formé un nombre surprenant de mots plutôt savants qui décrivent tous une notion liée au traitement de l’image: iconiser, « représenter figurativement »; iconolâtre, « adorateur d’images »; iconographie, « étude des représentations figurées d’un sujet, ensemble des illustrations d’un ouvrage »; iconoscope,« tube qui analyse les images dans les caméras de télévision »; iconogène, « sel de sodium employé comme révélateur photographique »; iconothèque, « collection d’images, d’illustrations »; iconologie, « science de la représentation dans les arts des figures allégoriques, mythiques et emblématiques ».

Dans l’Empire byzantin, l’iconoclasme est une doctrine qui prohibait comme idolâtres la représentation et la vénération des images du Christ et des saints. Un iconoclaste « briseur d’images » est un partisan de cette doctrine qui détruit les images saintes et, par extension, les œuvres d’art. Au figuré, il décrit un ennemi de la tradition et des formes héritées du passé.

Devoir

Le genre de certains noms est parfois difficile à définir et… à retenir. Selon vous, les mots suivants sont-ils féminins ou masculins?

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