Beau brun

Brun de brunus est la latinisation de brun, introduit dans la Romania par les mercenaires germaniques, sans doute comme épithète de la robe du cheval. Il signifie également « brillant » en parlant des armes.

Le double sens de l’étymon germanique est passé en français avec la valeur dominante de « couleur sombre entre le roux et le noir » et de « luisant, poli » qui survit dans une série de dérivés techniques: brunir, brunissage, brunisseur, brunissoir, brunissure.

Brun, brune et le diminutif brunette, substantivation de l’adjectif, désignent une personne qui a les cheveux bruns ou le teint brun. Le dérivé brunâtre signifie « qui tire sur le brun ». Le brunissement est le « fait de devenir brun ».

Des emplois concrets, en parlant d’une bière (brune), d’une cigarette (brune), sont elliptiques. La transposition au sens figuré de « sombre, mélancolique » a donné se rembrunir et le dérivé rembrunissement.

Au Canada français, la locution adverbiale à la brunante signifie « au crépuscule, à la tombée du jour ». Au Québec en particulier, on retrouve les syntagmes enveloppe brune, papier brun, pain brun, sauce brune et sucre brun.

 

Devoir

Qu’ont en commun les mots suivants : nounoune, gougoune, pet-de-soeur, vapoteuse et barbecue?

Réponse

Ce sont quelques-uns des québécismes intégrés dans les éditions 2019 et 2020 du Petit Larousse illustré.

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