Sauter dans l’arène

Arène, du latin arena « sable », semble, de par sa finale, être d’origine étrusque, ou très certainement autochtone de l’Italie. Le mot désigne l’aire sablée d’un amphithéâtre, d’un cirque, le lieu de combat des gladiateurs.

Dans la langue classique, il est un synonyme noble de sable, plutôt réservé à la poésie :

« J’aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène,
En un pré plein de fleurs lentement se promène.» (Boileau)

Au figuré, il désigne un espace de débat d’idées: arène politique.

L’accentuation du /e/ donne aréna, un québécisme issu de l’anglais canadien arena, également en usage aux États-Unis. Le mot, attesté depuis 1898, désigne une enceinte couverte et généralement pourvue de gradins, au centre de laquelle se trouve une patinoire pour la pratique des sports de glace, notamment le hockey et qui, à l’occasion, peut servir à la tenue d’événements rassemblant un public nombreux. D’abord nom propre, ce qui explique les exemples du mot avec /A/ majuscule, aréna est passé dans la langue commune au tournant des années 1920-1930 avec la généralisation de ce type de construction.

Halte-là! Halte-là! Halte-là! Le Canadien, le Canadien. Halte-là! Halte-là! Halte-là! Le Canadien est là! Hip, hip, hip! hourra!

 

Devoir

Qui est l’auteur de la célèbre citation La garde meurt et ne se rend pas?

Le général Cambronne à la bataille de Waterloo.
Le  général Waterloo à la bataille de Cambronne.
Le général Michel à la bataille de Waterloo.

Réponse

Le général Michel à la bataille de Waterloo. La célèbre citation fut longtemps attribuée au général Cambronne qui ne l’authentifia jamais. En revanche, le général Michel, présent lui aussi sur le champ de bataille, en revendiqua la paternité.

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